La Cité radieuse/ Le Corbusier- 1952
- lieudetre
- 12 avr. 2016
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Habiter, travailler, cultiver le corps et l’esprit, circuler : quatre fonctions-clés qui ont présidé à la conception du bâtiment.
Surnommé la « maison du Fada », cet immeuble provocant par ses dimensions (135 mètres de longueur, 24 mètres de profondeur, 56 mètres de hauteur) s’impose à la fois comme une prouesse technique, une recherche sociale et une innovation urbanistique. Il abritera mille six cents habitants.
Le Corbusier élabore une architecture plus humaine basée intégralement sur le Modulor, système de mesures fondé sur le corps humain, pour calculer aussi bien le volume total du bâtiment et celui des éléments d’aménagement intérieur. Il attache beaucoup d’importance à la notion de circulation facilitée par les rues intérieures et les pilotis.
Le Corbusier propose une cité-jardin verticale qui s’oppose à la construction pavillonnaire. La conception de cette cité-jardin verticale tente la synthèse des deux modèles de développement urbain qui ont dominé en Europe depuis la fin du XIX siècle : les cités jardins périphériques et la grande ville. Du premier, il retient le caractère individuel du logement et le rapport architecture/ nature ; de la grande ville, la notion de densité urbaine et celle du binôme logement/équipement, indispensable selon lui à toute forme d’habitat moderne.
Accessible à tous, le toit-terrasse formant jardin suspendu, belvédère et place publique, regroupe un gymnase, une piste d’athlétisme, un solarium, un théâtre, un jardin d’enfants et une pataugeoire.

Le modulor


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